J’avais été le responsable en chef du montage de la tente pendant une douzaine de campagnes d’évangélisation lorsque nous sommes arrivés dans la ville de Siyabuswa en 1983. J’aimais cet endroit parce qu’il n’y avait aucun blanc dans cette ville de 30 000 habitants. La route à deux voies était très bien pavée pour parer aux besoins d’une très grande carrière de marbre. Chaque jour, des dalles de pierre blanches étaient acheminées vers les marchés de construction de Johannesburg, de Durban et du Cap. Beaucoup de locaux travaillaient dans cette carrière.
Dans chaque nouvel endroit, le montage de la tente et de la plate-forme était un nouveau casse-tête unique en son genre à résoudre. J’aimais ce défi. À Siyabuswa, je garai le camion et la remorque tout au bout du Vivant ou mort terrain pour décharger la grue. En regardant vers le ciel, je vis que la ligne de courant principale de la ville passait au-dessus de nous. Comme chez moi, la sécurité passe avant toute autre chose, je me dis qu’il fallait absolument que je ne l’effleure pas coûte que coûte. Je me rendis ensuite dans un bureau des services techniques et je demandai à l’un des employés de venir sur le terrain et de me donner des renseignements très précis à ce sujet.